Décrypter les enjeux de la COP 21 pour les Tunisiens (3)

Sans surprise, à ce stade des négociations, il semble que l’objectif ne sera pas atteint, sauf miracle. Pire, la COP21 sera l’occasion de promouvoir davantage de « fausses solutions » (marchés carbone, grands projets énergétiques qui bafouent les droit des peuples, etc.) De plus, les revendications de justice climatique, qui demandent que ceux qui ont émis le plus de Gaz à Effet de Serre – et sont donc le plus responsables du changement climatique -, paient pour que ceux qui y ont le moins contribué et qui sont paradoxalement les plus touchés puissent s’adapter, ne sont pas portées au sein des instances officielles. Certains mouvements qui participeront à la mobilisation internationale de masse en parallèle de la COP21 tenteront de les faire entendre.

Après un premier article portant sur les inégalités amplifiées par le changement climatique et un second consacré au processus des COP (conférences sur le climat mises en place par l’ONU), ce troisième article expose un certain nombre de « fausses solutions » qui nuisent à l’environnement et aux droits humains, renforcent les inégalités, les rapports (néo)coloniaux et l’emprise des grandes entreprises et de la finance. C’est ce genre de « solutions » qui vont être mises en avant lors de la COP21. Certaines d’entre elles, comme les grands parcs solaires ou la séquestration de CO2, concernent spécialement l’Afrique du Nord. Mieux vaut donc être avertis…

 

3- L’essor des fausses solutions

Finance verte – Le Mécanisme de Développement Propre entretient les vieux rapports coloniaux

Le financement des politiques climatiques est souvent présenté comme un enjeu majeur de la COP21, notamment dans les relations Nord/Sud. La « finance verte » est en plein essor. On pourrait se réjouir que des fonds soient débloqués pour lutter contre le changement climatique et « aider les pays du Sud à s’adapter », mais un coup d’œil aux dispositifs promus chasse rapidement toute euphorie. Exemple avec le Mécanisme de Développement Propre.

 

Le Mécanisme de Développement Propre (MDP), mis en œuvre dans le cadre du protocole de Kyoto [1], ne va pas sauver l’Afrique du changement climatique.

Au lieu de fournir des flux appropriés de finance climatique pour des projets liés à l’atténuation des gaz à effet de serre, le Mécanisme de Développement Propre a bénéficié à des grandes entreprises (du Sud et du Nord) et aux gouvernements qu’elles influencent et, souvent, contrôlent.

[…]

De nombreuses sources d’émissions en Afrique […] requièrent une attention urgente, tout comme la prolifération des « fausses solutions » à la crise climatique comme la méga-hydroélectricité, les plantations d’arbres et les biocarburants.
A travers l’Afrique, le Mécanisme de Développement Propre subventionne toutes ces activités lucratives dangereuses, les rendant cependant avantageuses pour les compagnies multinationales qui sont surtout basées en Europe, aux Etats-Unis ou en Afrique du Sud. Ces mêmes entreprises – et d’autres, aussi écologiquement irresponsables – peuvent continuer de polluer au-delà des limites mises en place par les politiciens surtout en Europe, parce que le Système d’Echange de Quotas d’Emissions pardonne l’accroissement de la pollution au Nord si il est compensé par des projets douteux au Sud.

C’est ce que déclare un rapport de l’organisation/projet EJOLT intitulé Le Mécanisme de Développement Propre ne peut pas livrer l’argent à l’Afrique. [2]

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Couverture du rapport d’EJOLT (Environmental Justice Organisations, Liabilities and Trade)

La crise des marchés carbone, créée par l’excédent de permis d’émission et aggravée par le déploiement de marchés dérivatifs où la spéculation va bon train, a montré la contradiction interne qui repose sur l’établissement artificiel d’un prix à la pollution de l’air (en l’occurrence la tonne de carbone émise dans l’atmosphère). Elle a aussi révélé l’existence des rapports de force profondément inégalitaires qui sous-tendent la lutte contre le changement climatique, telle qu’elle est mise en œuvre par la CCNUCC (Convention Cadre des nations Unies sur le Changement Climatique) et les institutions internationales. Alors que, dans ce contexte de crise où la valeur des réductions certifiées des émissions (CERs en anglais), les investisseurs rechignent de plus en plus à investir dans les projets du Mécanisme de Développement Propre, ceux qui ont le plus profité de ce dispositif sont les spéculateurs, les financiers et les cohortes de consultants, dont certains viennent du monde des ONG environnementalistes…[3]

Ce dispositif ne résorbe pas la dette climatique, contractée par les pays du Nord et les grandes entreprises émettrices de gaz à effet de serre envers ceux qui sont les plus touchés par le changement climatique, au contraire :

Le mécanisme de développement propre, plutôt que de stimuler le développement, fournit les conditions pour accroître l’endettement et l’insécurité, puisque les coûts des projets doivent être financés au initialement, dans l’espoir que les revenus futurs des projets pourront satisfaire à ces obligations. [4]

En outre, la dette écologique du Nord est déplacée vers le Sud, matériellement et financièrement.

Pourtant, lors du 7ème Forum Africain du Carbone qui s’est tenu à Marrakech du 13 au 15 avril 2015 pour accélérer l’accès de l’Afrique aux « investissements verts », la ministre déléguée à l’environnement du Maroc, Hakima El Haite, a déclaré avec enthousiasme :

Je suis d’accord avec les ministres pour dire que les 10 dernières années de mise en œuvre du Mécanisme de Développement Propre sont un atout très précieux et que les mécanismes de marché peuvent jouer un rôle significatif dans l’amélioration du niveau d’ambition, et le soutien à l’action climatique. [5]

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Hakima El Haite, ministre déléguée à l’environnement du Maroc

Les pays qui hébergent le plus de projets liés au Mécanisme de Développement Propre sont la Chine, le Brésil et l’Inde. La Tunisie seulement deux. L’Afrique en général est restée en marge des financements de ce dispositif. Mais les gouvernements, la CCNUCC et les institutions financières voient un grand potentiel dans le continent…[6] Une perspective envisagée est de développer le recours à la microfinance pour développer des projets de petite envergure permettant de réduire les émissions. Derrière les discours sur l’empowerment des populations marginalisées, la tendance est de faire reposer le risque d’endettement sur les plus pauvres. [7]

Projets propres ? Zoom sur les grands barrages au Brésil

La construction de grands barrages en Chine ou au Brésil fait partie des projets qui bénéficient de financements à travers le Mécanisme de Développement Propre : l’énergie hydroélectrique représente 30% des projets de compensation du MDP.[8] Pourtant, les grands barrages ne sont pas des projets écologiques. Leur construction nécessite énormément de matériaux de construction et l’inondation des vastes surfaces de forêts ou de cultures. On estime alors qu’ils sont responsables de 4% des émissions de gaz à effet de serre. Ils affectent aussi les écosystèmes, perturbent l’écoulement des fleuves et le climat local. En outre, ils sont responsables d’accaparement des terres de peuples premiers, forcés à quitter l’environnement qu’ils habitaient depuis de nombreuses générations ainsi que leur culture pour migrer vers les bidonvilles. [9]

Un cas emblématique est la construction du barrage de Jirau au Brésil, construit par l’entreprise française GDF Suez (devenue Engie récemment). Ce projet a permis à l’entreprise d’amasser quantité de crédits carbone, afin de pouvoir polluer ailleurs sans être embêtée. Il a aussi bénéficié des fonds d’une « obligation verte », dont GDF Suez est très fière car c’est la plus grande « obligation verte » jamais réalisée par une entreprise privée. [10] Mais le barrage de Jirau, déjà presque achevé, n’est pas un projet « propre ». Il repose sur des des études d’impact biaisées, il a été conçu sans réelle consultation des populations locales affectées par le projet, dont certaines étaient en isolement volontaire. En inondant leurs terres, il les force à partir. En perturbant les écosystèmes, il affecte la souveraineté alimentaire des peuples alentours.[11]

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Le barrage controversé de Jirau sur la rivière Madeira au Brésil, construit par GDF Suez

Les ouvriers du chantier ont mis le feu à l’installation par deux fois, pour protester contre leurs mauvaises conditions de travail. Tout cela a valu à GDF Suez d’être lauréat du prix Pinocchio du Développement Durable 2014 dans la catégorie « plus vert que vert »[12], une compétition qui honore les pollueurs, les menteurs et les voleurs les plus iconoclastes parmi les grandes entreprises.

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GDF Suez, lauréat du prix Pinocchio du développement durable

Ainsi, le Mécanisme de Développement Propre et d’autres dispositifs du même genre [13] s’inscrivent dans un schéma néocolonial : les grandes compagnies du Nord peuvent continuer à émettre des gaz à effet de serre sans être redevables tout en faisant des profits sur des projets au Sud qui n’ont souvent de « propres » que le nom, qui nuisent à l’environnement et aux populations locaux. En outre, ces mêmes populations sont les plus vulnérables au changement climatique provoqué en grande partie par ces entreprises du Nord. C’est comme si elles payaient deux fois pour quelque chose dont elles ne sont pas responsables.

 

Les Grands projets solaires en Afrique du Nord

Certes, pour lutter contre le changement climatique, il est nécessaire de sortir des combustibles « fossiles », qui émettent des gaz à effet de serre, et d’orienter la production énergétique vers les énergies renouvelables. Mais tous les projets d’énergies « renouvelables » ne se valent pas. Certains on un impact environnemental très néfaste, nuisent aux communautés où ils sont implantés et entretiennent des rapports de domination néocoloniaux. C’est le cas des grands barrages au Brésil. C’est aussi le cas des grands parcs solaires en Afrique du Nord. Des entreprises européennes viennent installer des panneaux solaires dans le Sahara pour approvisionner l’Europe en électricité « propre ».

 

Le projet Desertec et sa logique

En 2009, un consortium d’entreprises s’est formé, la Desertec Industrial Initiative (Dii) réunissant des grands groupes, notamment des compagnies allemandes comme E.ON, RWE, la compagnie de réassurance Munich Re, Siemens et Deutsche Bank. Le projet consistait à mettre en place un grand réseau de parcs solaires et éoliens en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, et à installer des lignes à Haute Tension à travers la Méditerréne, pour acheminer l’électricité vers l’Europe. L’idée était qu’en 2050, 20% de la demande d’électricité en Europe soit couverte par l’énergie fournie par Desertec. Des accords de libéralisation des échanges méditerranéens (l’Union pour la Méditerranée, les accords de voisinnage) « facilitaient » sa mise en œuvre, dans le cadre du Plan Solaire Méditerranéen.[14] Un consortium similaire rassemblant plus d’entreprises françaises, appelé Medgrid, a passé un accord avec Desertec en 2011. Desertec et Medgrid pourraient faire partie de l’initiative du SuperSmart Grid (« Réseau super intelligent ») – l’interconnexion des réseaux électriques entre l’Europe, l’Afrique du Nord, le Moyen Orient et la Turquie, encore à ses balbutiements.

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Plan conceptuel du SuperSmart Grid, reliant des projets d’énergie renouvelable comme Desertec et Medgrid

Aujourd’hui, Desertec est mal en point, suite à des tensions entre les acteurs, et des rivalités entre pays voisins qui ont (temporairement) mis à mal « l’interconnexion des infrastructures » en Méditerranée.[15] Ce n’est pas vraiment une mauvaise nouvelle. En effet, il y avait de sérieux doutes sur le bien-fondé de Desertec pour les populations locales. Le refroidissement des parcs nécessite des quantités d’eau, difficiles à trouver dans le désert où elle manque déjà (sauf dans les nappes profondes qui ne renouvellent pas facilement). Les ingénieurs et les experts des projets énergétiques ne sont généralement pas embauchés dans les régions où les projets sont situés (d’autant plus si ces projets demandent des « compétences » spécifiques), et il n’y a aucune raison pour que les entreprises aient à cœur de favoriser un transfert d’expertise, de compétences et de technologies. Les matériaux de construction viennent de l’étranger. Tout cela pour une électricité destinée principalement aux européens…

Ainsi les entreprises européennes viennent dans le désert maghrébin accaparer les terres ensoleillées, sans considération pour ceux qui les habitent. Cela permet à l’Europe d’augmenter sa part en énergies renouvelables et de soigner son image de bonne élève de la transition énergétique. Cela permet aussi aux entreprises impliquées de faire du profit et de peindre leur site internet en vert. Comme l’écrit Hamza Hamouchene,

Un mécanisme « colonial » familier semble se mettre en place : celui où le Sud continuerait à exporter sans limite ses ressources naturelles bon marché vers le Nord riche et industrialisé, perpétuant une division internationale du travail profondément injuste. [16]

 

Les petits cousins de Desertec en Tunisie

Si Desertec n’est pas très en forme, le concept a fait des émules. Ainsi, le projet TuNur prévoit d’installer un parc solaire sur 100 km2 de désert à Regim Maatoug dans la région de Kebili, et de faire de la Tunisie « le plus grand exportateur d’énergie solaire du monde », en visant en priorité les marchés britannique et allemand. Développé par la société britannique Nur Energie, le projet utilise la technologie l’Energie Solaire Concentrée (CSP). Son coût global devrait s’élever à 10 milliards d’euros (80% du budget annuel de la Tunisie !) et sa construction s’étaler de 2014 à 2020. Il intègre aussi l’installation d’une ligne à Haute Tension terrestre et maritime pour relier le Sahara à l’Italie.

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Le projet TuNur, centrale solaire CSP et ligne à Haute tension entre Tunisie et Italie

1500 emplois directs sont annoncés, et 20000 en comptant les emplois indirects. Des chiffres probablement surestimés. Kevin Sara, le chef du projet, se veut rassurant quant aux répercussions du projet : « il aura des impacts socio-économiques et technologiques positifs dans la mesure où ses composantes seront « made in tunisia », ce qui permettra de mettre en place un tissu industriel basé sur les technologies de pointe et innovantes ». Mais la provenance des matériaux ne peut pas être le seul critère d’impact socio-économique… De même, selon lui, il n’y a pas à s’inquiéter de l’impact environnemental car « le projet ne nécessitera pas des matériaux de construction qui seraient nuisibles au sahara tunisien ». Que l’impact environnemental soit minime, rien n’est moins sûr. Par exemple, la technologie CSP nécessite de l’eau pour refroidir les circuits et laver les miroirs. Or la région de Kebili est touchée par la sécheresse… [17]

 le pétrole, le gaz (y compris les non conventionnels), l’or, les diamants et le coton, l’énergie solaire servira-t-elle à son tour à maintenir la domination impérialiste de l’Occident sur le reste de la planète ? Au lieu d’adopter de tels projets gargantuesques, nous devons plutôt soutenir des projets décentralisés à petite échelle qui seront gérés et contrôlés démocratiquement par les communautés locales et qui promeuvent l’autonomie énergétique. Si nous ne voulons pas reproduire la tragédie des énergies fossiles, nous devons proclamer : « Laissez la lumière du soleil aux peuples du désert ! » [18]

Séquestration de carbone à Ain Salah

Cela ne date pas d’hier, le désert saharien attire les convoitises du Nord, qui y voient un terrain d’expérimentations pour leurs fantasmes techniciens. Notamment le désert algérien. Dans les années 1960, c’est là (et dans l’océan Pacifique) que l’armée française a réalisé ses essais nucléaires, dont les impacts sur la biodiversité et la santé des habitants n’ont jamais été vraiment étudiés. C’est aussi là que l’entreprise « française » Total – en partenariat avec Sonatrach – perfectionne la technique de fracturation hydraulique dans des puits pilotes malgré l’opposition des populations dans la région d’In Salah, pour pouvoir exploiter les réserves de gaz de schiste. Entre les essais nucléaires et le gaz de schiste, c’est à la séquestration de gaz carbonique que la population d’Ain Salah a été soumise.

Entre 2004 et 2011, une joint-venture rassemblant Sonatrach, BP et Statoil a exploité le site gazier d’In Salah et y a expérimenté la séquestration du CO2 : c’était le plus grand site continental d’expérimentation et de séquestration du CO2 en Afrique et dans le monde. En fait, cela fait plus de 20 ans que BP et Statoil pratiquent le stockage de CO2 dans différents sites au Sahara, dans d’anciens puits de forage pétroliers, qui sont refermés et abandonnés, laissés sans surveillance ni contrôle réguliers. Mais cette technique de séquestration de CO2 est risquée. Elle a entraîné des séismes et des fuites de gaz dans les nappes d’eau. Le risque de contamination de l’eau potable est très élevé, sur le long terme.[19]

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Le site gazier d’In Salah

 

Finance verte, grands projets de production d’électricité aux relents coloniaux, séquestration de carbone, ce sont le genre de pistes qui sont considérées avec enthousiasme lors des grands sommets comme celui de la COP 21 en décembre. Pourtant, ces « solutions » nuisent à l’environnement et aux populations locales, amplifient les inégalités et ne permettent pas d’enrayer le changement climatique. Ce sont plutôt des occasions supplémentaires pour les grandes entreprises et les groupes financiers d’engranger des profits et d’étendre leur sphère d’influence. C’est pourquoi les opposants à ces projets les appellent « fausses solutions ».

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Dessin de Marc Large

 

Nous mettons les Etats au défi d’abandonner les fausses solutions au changement climatique qui ont un impact négatif sur les droits des Peuples, sur les terres, l’air, les océans, les forêts et les territoires. Ceux-ci incluent l’énergie nucléaire, les grands barrages, les techniques de géo-ingénierie, le « charbon propre », les agrocarburants, et les mécanismes de marché comme le marché du carbone, le Mécanisme de Développement Propre et les crédits compensatoires dans le secteur forestier. (Anchorage Declaration from the Indigenous Peoples’ Global Summit on Climate Change) [20]


[1] Voir http://emi-cfd.com/echanges-partenariats/?p=6050

[2] EJOLT, The CDM Cannot Deliver the Money to Africa. Why the carbon trading gamble won’t save the planet from climate change, and how African civil society is resisting, 30/12/2012, http://www.ejolt.org/2012/12/the-cdm-cannot-deliver-the-money-to-africa-why-the-carbon-trading-gamble-won%E2%80%99t-save-the-planet-from-climate-change-and-how-african-civil-society-is-resisting/

[3] Kate Ervine, 2013, Carbon Markets, Debt and Uneven Development, Third World Quarterly

[4] Kate Ervine, 2013, Carbon Markets, Debt and Uneven Development, Third World Quarterly

[5] Climate reporters, Ministers harp on climate finance, CDM at African carbon forum, 16/04/2015, http://climatereporters.com/2015/04/ministers-harp-on-climate-finance-cdm-at-african-carbon-forum/

[6] ONU Changements Climatiques Actualités, Les Ministres africains appellent à un accord de Paris solide, 16/04/2015, http://newsroom.unfccc.int/fr/bienvenue/les-ministres-africains-appellent-a-un-accord-de-paris-solide

[7] CGAP, Microfinance et changement climatique : menaces et opportunités, 2009,

[8] http://carbonmarketwatch.org/category/hydro-power/

[9] http://amazonwatch.org/work/dams-in-the-amazon

[10] http://multinationales.org/GDF-Suez-un-outil-financier-vert

[11]

[12] http://www.prix-pinocchio.org/rubrique.php?id_rubrique=7#purprojet

[13] On pourrait aussi citer le REDD : voir http://no-redd.com/

[14] Bastamag, Des centrales solaires géantes au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?, par Hamza Hamouchene, http://www.bastamag.net/Desertec-vers-un-accaparement-des-sources-d-energie-renouvelable-en-Afrique-du

[15] LesEchos.fr, Gaz de schiste en Algérie : c’est un problème de transition énergétique afro-européenne, http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-126842-gaz-de-schiste-en-algerie-cest-un-probleme-de-transition-energetique-afro-europeenne-1101077.php?Y1tH7Kyy76BUp4sb.99

[16] Encore Bastamag, Des centrales solaires géantes au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?, par Hamza Hamouchene, http://www.bastamag.net/Desertec-vers-un-accaparement-des-sources-d-energie-renouvelable-en-Afrique-du

[17] Voir http://fr.globalvoicesonline.org/2015/06/30/185891/, http://www.babnet.net/cadredetail-50368.asp, http://www.topnet.tn/index.php/le-mega-projet-solaire-tunur-creera-20-000-emplois/, http://nawaat.org/portail/2014/08/22/under-the-tunisian-sun-expanding-solar-energy-production-for-autoconsumption-and-export/

[18] Et toujours Bastamag, Des centrales solaires géantes au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?, par Hamza Hamouchene

[19] http://www.algeria-watch.org/fr/article/eco/hydroc/sequestration_carbone.htm, http://www.algeria-watch.org/fr/article/eco/gaz_schiste/enjeu_integrite.htm

[20] The Anchorage Declaration, 24/04/2009,

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