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Entretient avec Ismini:

Quel est le but de ta mission ?

Ma mission a comme but d’exploré les effets de la PAC à la petite paysannerie, à savoir les conditions du travail et leur avenir dans une agriculture qui s’industrialise et se centralise de plus en plus. En outre, elle porte un intérêt particulier sur les flux de main d’œuvres, alors le travail et les conditions de vie des travailleurs saisonné migrants. Cette mission est organisé dans le cadre d’un partenariat entre l’Association Échanges§Partenariats et la Confédération Paysanne. La Confédération Paysanne, dés sa création, elle essaye de travailler avec des autres acteurs de la Société Civile afin d’assurer que la voix des paysans se met au centre du discours qui le concerne. La mission se déroulera en Grèce pendant 4 mois et demi et il s’agit d’une mission exploratoire des spécificités de l’agriculture grecque.

Comment es-tu arrivé à cette mission ?

Depuis mes études j’étais fortement intéressée à l’action sociale, ses défis et ses stratégies de revendications, donc aux mutations éventuelles qu’elle peut porter. Donc, j’étais impliqué dans le milieu associatif dans un niveau académique et professionnel. J’ai travaillé à Paris et à Athènes à quelques associations qui s’occupent de l’immigration et à des recherches universitaires concernant le milieu associatif issue d’immigration et des conditions d’intégration sociale des immigrés. Cette mission se porte sur un aspect qui est très peu déployé en Grèce. Jusqu’à maintenant il y a très peu du travail autour la question des droits de travail et de vie des travailleurs saisonniers migrants dans l’agriculture en Grèce. D’après moi, c’est un sujet très important qui met en lumière autres aspects de la vie migratoire donc qui peut nous permettre de mieux la comprendre.

Quel est le contexte spécifique de ta mission et que-est que tu espère d’ y amener ?

En Grèce, l’année 2008 et 2013 il y avait des violences graves contre des immigrés qui travaillé dans la culture des fraises à une régions au nord-ouest de Péloponnèse, qui ont revendiqué meilleures conditions de travail et de vie. Ces faits ont dévoilé toute une série des violations des droits humains qu’elles sont aussi liées aux exigences imposées par une agriculture de plus en plus industrialisée. Dans ce contexte, j’espère pouvoir contribuer à la création des liens entre les acteurs sociaux qui luttent pour une agriculture solidaire et respectueuse de droits humains en Grèce et en Europe.

Le site du programme Agriculture paysanne et travailleurs saisonniers migrants

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Une petite présentation

Entretient avec Simon