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Zoé interview Lucie
Lucie, quelle est ta mission ?

Je pars au Portugal avec Echanges et Partenariats dans une association qui s’appelle Club Intercultural Europeio. L’objectif de cette mission est d’une part de faire le bilan de 10 années de volontariat encadrées par Echanges et Partenariats, à l’occasion de son anniversaire. D’autre part, il s‘agit de construire et renforcer des partenariats au Portugal. Construire un partenariat avec le Club, puisque c’est la première fois qu’un volontaire E&P part en mission dans cette association ; mais aussi de renforcer les partenariats existant au Portugal, et de trouver d’autres associations de solidarité internationale qui pourraient être intéressées par l’échange de volontaires dans le cadre de missions sur des thématiques communes avec celles du réseau IPAM. Il s’agit aussi de permettre au Club de rencontrer des nouveaux partenaires dans le domaine de la solidarité internationale et de s’intéresser à leurs méthodes de travail, leurs méthodes de formation de volontaires, et faire un bilan de toutes ces rencontres.

Pourquoi t’es-tu engagée dans cette mission ?

Les questions de solidarité internationale m’ont toujours intéressée, j’ai d’ailleurs réalisé mes études dans ce domaine. J’ai aussi voyagé, notamment en Amérique Latine où j’ai rencontré des associations travaillant sur différentes thématiques notamment l’autogestion dans le domaine agricole et plusieurs questions de solidarité internationale. Cela m’a donc donné envie de m’engager moi aussi dans une mission dans un pays connaissant des difficultés à cause des politiques de rigueur. A travers cette mission j’aimerais voir comment évoluent les associations et collectifs dans un tel contexte.

Quelles sont tes attentes pour cette mission ?

D’abord découvrir le réseau associatif au Portugal ; découvrir les mobilisations citoyennes à Lisbonne, les formes qu’elles prennent, les types de collectif qui sont actifs et leurs revendications. Je souhaite aussi réfléchir à la notion de volontariat, en quoi est-ce qu’il permet aux jeunes notamment de se mobiliser, de découvrir d’autres méthodes de travail, d’autres manières de penser la solidarité internationale. Voilà mes principales motivations pour cette mission. En rentrant, je souhaite transmettre tout cela à Echanges et Partenariats, aux militants en France, et aux autres volontaires E&P.