La médiation culturelle d’une exposition que l’on a pas encore vu, c’est très particulier. C’est beaucoup de stress, de peur et d’envies en même temps. Mais c’est surtout :

Commencer par comprendre et visualiser l’exposition. Transmettre et expliquer ce qu’on a compris de l’exposition aux personnes potentiellement intéressées. Intéresser ces personnes.

Envoyer des mails à plusieurs contacts, à plusieurs mailinglists.

Imaginer des visites et animations à mettre en place lors du passage de l’exposition.

Solliciter les militants et associations pour ces visites accompagnées.

Faire des réunions.

Faire des compte rendu de réunions.

Envoyer ces comptes rendus de réunions à tout un tas de contacts.

Avoir un flash à une heure tardive et se rendre compte que l’on a oublié quelqu’un dans les destinataires de ce courriel.

Avoir encore de nouveaux contacts de personnes à informer.

Leur transmettre les mails envoyés aux autres personnes.

Décider finalement de se faire un document avec tous les contacts mails pour ne plus en oublier.

Découvrir de nouveaux outils informatisés de travail collectif tel qu’un calendrier en ligne.

Envoyer un mail pour transmettre le calendrier en ligne.

Coller des affiches, distribuer des flyers.

Evaluer quelle quantité de nourriture et d’alcool on a besoin pour une quantité non définie de personnes.

Monter l’exposition avec des réfugié.e.s. Pouvoir en discuter avec eux. Apprendre que certaines photos leur rappellent leur voyage, que ça pourrait même être eux, là, de dos sur la plage à lancer des cailloux. Les convaincre de revenir le lendemain pour le vernissage.

Puis, finalement, découvrir l’exposition.

Et, avoir encore plus d’idées d’animations et de visites accompagnées!