« Tu aimes le Maroc ? » est une question que l’on m’a souvent posée, au Maroc, ou en France à mon retour de stage à Tanger. Si je sais dire ce que j’apprécie le moins, j’ai plus de difficulté à exprimer ce qui me touche et me rend si aimante du pays. « La culture, l’ambiance… tout d’une manière générale ! » hésitante, je peine à trouver les mots justes. Pourtant, de retour sur la terre marocaine, je sais exactement ce qui me plaît ici. C’est inexprimable, ça se sent, ça se vit, c’est quelque chose qui flotte dans l’air, qui envahi corps et esprit, une simplicité et une spontanéité authentique. Aucun doute : j’aime le Maroc pour ce qu’il y a de bien et de moins bien.

J’atterris donc à Casablanca. Casablanca, la métropole, le poumon économique où 5 millions d’habitants font fonctionner les rouages de ce pays en fort développement. C’est une étendue sans fin, une ville constamment animée de circulation, ombrée de nombreuse tâches rouges mobiles.

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On m’avait prévenu, Casablanca n’a rien à voir avec Tanger.
Tanger la mystique, la douce, la tranquille. Casablanca l’inébranlable, la dynamique, la commerciale. Par delà des boulevards, le cosmopolitisme est partout, de l’architecture aux individus. On passe de grandes franchises commerciales européennes aux souks traditionnels, du jeune couple conservateur aux femmes d’affaires, des immeubles arts déco aux riads colorés. Ce mélange fou m’a d’abord fait perdre mes repères : suis-je en Europe ? Suis-je au Maroc ? Quelle richesse et quelle diversité !

Capitale économique, Casablanca est également forte de ses mouvements artistiques et culturels dynamiques. Elle est le noyau de la scène marocaine émergente et le siège d’un grand nombre d’initiatives culturelles.
L’association Racines, qui m’accueille pour un an de service civique, est l’un des poids lourds de cette action culturelle en plein bouillonnement. Créée en 2010, l’association prône la culture comme la solution au développement humain, économique et social. Véritable partie-prenante de la vie culturelle, Racines pense la culture comme un outil transversal permettant également de sensibiliser à des causes citoyennes.
J’avance donc pas à pas dans la découverte de l’association, ses projets, et les acteurs culturels casablancais. Rendez-vous au prochain article !

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Je profite de cette brève pour remercier tous les lieux culturels d’île de France et d’ailleurs que j’ai pu rencontrer dans le cadre de la préparation à la mission au mois d’octobre, merci beaucoup pour votre accueil !
Khiasma, Les Lilas (93)
Anis Gras, Arcueil (94)
La Villa Mais d’ici, Aubervilliers (93)
Comme Vous Emoi, Aubervilliers (93)
La briqueterie, Amiens (80)
Le Cirque Jules Vernes, Amiens (80)