A quelques jours de mon retour en France, et à moins d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle égyptienne, retour sur la place Tahrir, qui a retrouvée des couleurs depuis mon arrivée. Ou plutôt une couleur, le noir. Le noir des nombreux drapeaux Salafistes qui flottent maintenant sur les tentes qui ont réinvestit les lieux au cours de ces dernières semaines. La tension monte au Caire. Pour preuve, les heurts qui ont eu lieu dans le quartier d’Abbassiya le week-end dernier et au cours desquels une personne a trouvé la mort. Depuis, les supporters du candidat déchu Hazem Abu Ismaïl font bloc sur la place qu’ils protègent, armés de piquets en bois…