Grève de la faim comme ultime recours : retour sur les actions menées à Bruxelles et Calais
« On est comme des Belges. On vit comme eux. On ne sent pas qu’on est des sans papiers. On a notre logement. On paie le loyer. (…) mais malheureusement on ne peut pas travailler dans notre domaine parce qu’on a pas de papier ».
17 ans, 11 ans, 8 ans, 5 ans que des personnes vivent en Belgique, participent à la vie économique et sociale du pays mais n’ont pourtant aucun droit sur ce territoire.
« Au moins 31 morts au large de calais », « Calais, 27 morts en mer », « deux décès, un disparu » ; des chiffres derrière des centaines de corps disparus entre la France et l’Angleterre en raison des politiques migratoires européennes et étatiques toujours plus hostiles.
Autant en Belgique qu’en France, des personnes vivent sous la menace permanente d’être chassé.e.s, emprisonné.e.s, privé.e.s de leurs droits. La raison de cette répression, de cette non reconnaissance est directement liée au manque des précieux papiers d’identité européens.
Alors que faire face à ce terrible constat ? Comme à maintes reprises, c’est la société civile qui se mobilise en solidarité ou malgré elle (dans le cas des sans-papiers militant.e.s) pour lutter contre ces politiques meurtrières.
Nous avons voulu mettre en lumière deux fortes mobilisations qui ont marqué les villes de Bruxelles et de Calais, à savoir les grèves de la faim qui ont eu lieu en 2021. Elles sont fortes de sens, car la radicalité semble être le seul moyen de visibiliser une urgence qui ne se résorbe jamais.
Définition : Pourquoi une grève de la faim ?
Une grève de la faim est une forme de protestation radicale, qui consiste en un arrêt partiel ou total de l’alimentation pour une période définie ou indéfinie, dans le but d’obtenir satisfaction pour les revendications portées par les personnes procédant à cette action. L’arrêt de l’alimentation sur une période prolongée ayant des conséquences médicales lourdes, et pouvant conduire même au décès, la grève de la faim en tant que forme de protestation est hautement symbolique, en ce qu’elle met en jeu des vies au profit d’une cause, d’une lutte, face à des acteurs incarnant le pouvoir censés pouvoir remédier à une situation jugée en l’état problématique, inacceptable, ou invivable.
Plusieurs cas de grèves de la faim ont marqué l’histoire contemporaine : Gandhi afin de lutter contre la colonisation britannique en Inde, les prisonniers républicains d’Irlande du Nord (voir le film Hunger) qui se sont battus pour le rattachement de celle-ci à la République d’Irlande. Mais cette pratique remonte à bien plus loin : on rapporte des cas dès l’Antiquité, notamment dans l’Irlande pré-chrétienne.
Le recours à la grève de la faim est souvent le fait d’individus dont l’espace de protestation est extrêmement réduit. A Bruxelles : des personnes sans-papiers, à Calais : des militant.e.s venant en soutien des migrant.e.s en transit. Ce sont des populations qui sont dans des logiques d’urgence, sans statut légal, dans une démarche de demande à l’égard du pouvoir étatique : à Bruxelles, ils demandent leur régularisation ; à Calais, ils demandent la fin des expulsions et la fin de la confiscation et destructions de leurs effets personnels. Les grévistes de la faim, très souvent, sont des personnes qui ont le sentiment d’avoir épuisé les autres moyens de se faire entendre, et qu’ielles n’arrivent pas à faire bouger les soutiens autant qu’ielles le voudraient. C’est donc un dernier recours avant des atteintes à soi plus radicales telle que la mutilation ou le suicide, ou des modes d’actions comme l’occupation ou la séquestration.
Les grévistes de la faim engagent donc une souffrance physique, mais avec comme spécificité celle de s’inscrire dans la durée. Cette durée permet d’ouvrir un temps de négociation, de mobilisation des soutiens, de l’appel à l’opinion publique. C’est un moyen de protestation qui fait appel à l’idée d’irréversible, mais qui diffère le passage à l’irréversible.
“Une grève de la faim réussie, c’est à la fois un rapport de force physique – un chantage à la mort, en clair – et un rapport de force symbolique, et favorable”.
Elle est aujourd’hui toujours employée pour des objets de lutte actuels, et cela a notamment été le cas à Bruxelles en Belgique et à Calais en France au cours de l’année 2021. Alors pourquoi des grèves de la faim dans ces deux villes ?
Etats des lieux des grèves de Bruxelles et Calais :
Le 23 mai 2021, 450 personnes sans-papiers ont entamé une grève de la fin afin de dénoncer leur précarité vécue au quotidien du fait de leur statut de personne en situation irrégulière en Belgique. L’action s’est déroulée à Bruxelles et a été notamment porté par le collectif des sans-papiers « Union des Sans-Papiers pour la Régularisation (USPR) ». La grève a duré deux mois et s’est terminée le 21 juillet 2021 à la suite des faibles propositions faites par le secrétaire d’Etat belge à l’asile et à la Migration, Sammy Mahdi.
Après 60 jours de grève de la faim, les membres du Collectif avaient l’espoir que le gouvernement tienne ses engagements, laissant entrevoir une possibilité de régularisation pour les personnes qui présentent des caractéristiques démontrant leur bonne intégration dans la société belge. Cependant, sur des centaines de dossiers de régularisation introduit, seuls 5 dossiers des sans-papiers grévistes de la faim ont reçu un avis positif.
Pourquoi une grève des sans papiers dans l’église du Béguinage ?
Les grévistes de la faim à Bruxelles ont en partie occupé l’église Saint-Jean-Baptiste située au centre de la ville. Or, l’occupation de ce lieu a une charge symbolique importante. L’église Saint-Jean-Baptiste, plus connue sous le nom d’église du Béguinage, est en effet un lieu historique d’engagement à Bruxelles. Son nom, « le béguinage », fait référence à des lieux de vie répandue en Belgique au XXIIIème siècle. Ces lieux regroupaient des communautés de femmes religieuses veuves ou célibataires mais ne faisant pas de vœux perpétuels (voir l’article « Les béguines : autonomie et sororité » disponible sur le blog). Ces collectivités de femmes constituent encore aujourd’hui un symbole historique fort en termes de droit et d’indépendance pour les femmes.
Les espaces religieux tels que les églises, ont souvent un rôle prépondérant dans le soutien des personnes en situation de vulnérabilité. Ils octroient notamment des lieux dans lesquels les personnes peuvent être logées. A Bruxelles, au delà de l’église du béguinage, plusieurs espaces ont été ouverts afin d’y créer des occupations de sans papiers.
L’église du béguinage a eu une forte visibilité du fait de l’importante grève de la faim des personnes sans papiers qui s’est déroulée en son sein. Mais ce n’est pas la première fois que cette église s’inscrit dans la lutte. Ce lieu constitue un espace historique d’occupation pour les sans papiers et les sans abris. Depuis l’arrivée du prêtre Daniel Alliet dans les années 80, l’église a connu en 20 ans, 6 années d’occupation permanente ainsi que 4 grèves de la faim.
Celui-ci s’est toujours fortement mobilisé pour défendre les droits des personnes en situation de précarité. Pourtant, et malgré l’importante action menée par les sans papiers occupant l’église du béguinage, la situation peine à évoluer.
A Calais également, une action de grève de la faim s’est déroulée dans une église soutenant les exilé.e.s en situation de vulnérabilité.
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Depuis le démantèlement de la “grande jungle” à Calais en 2016, les lieux de vie des personnes exilées cherchant à traverser la Manche pour se rendre au Royaume-Uni depuis le littoral Nord de la France font sans cesse l’objet d’expulsions par les forces de l’ordre. Ainsi, au début du mois d’octobre 2021, cela faisait déjà plusieurs semaines que des expulsions organisées par l’Etat, conduites sur place par la police nationale, la gendarmerie et des entreprises privées de nettoyage avaient lieu quotidiennement. Cette politique de “zéro points de fixation” découle d’une crainte de la part des autorités de voir émerger une situation comparable à la jungle, où les personnes exilées vivaient sur un lieu fixe dans des bâtiments de fortune. Ces expulsions s’accompagnent d’une confiscation quasi-systématique des biens des personnes. A titre d’exemple, selon Human Rights Observers, pendant le mois de septembre 2021, ce ne sont pas moins de 379 tentes bâches qui ont été saisies, ainsi qu’au moins 46 sacs, 17 vélos, 52 duvets et couvertures, 14 matelas.
C’est dans ce contexte, qu’Anaïs Vogiel, Ludovic Holbein (militant.e.s indépendants) et Philippe Demeestère (aumônier jésuite au Secours Catholique) avaient décidé, le 11 octobre 2021, de se mettre en grève de la faim afin de protester contre une situation qui va à l’encontre des conditions de vie précaires des personnes migrantes. Leur revendications, au nombre de trois, portaient des demandes simples et réalisables par l’Etat pour la période à venir :
- la fin des expulsions pendant la trêve hivernale, qui a débuté le 1er novembre 2021 et qui prendra fin le 31 mars 2022.
- la fin de la confiscation et de la destruction des affaires personnelles des personnes exilées lors des expulsions
- l’ouverture du dialogue entre l’Etat et les associations non-mandatées
Depuis l’Eglise Saint-Pierre, située sur la place Crèvecoeur, d’où ielles menaient cette forme de protestation radicale, les trois grévistes ont reçu un grand nombre de soutiens et une forte médiatisation. Lors d’un déplacement du président de la République à Montbrison, une personne l’avais interpellé sur le sujet. Emmanuel Macron avait alors affirmé ne pas être au courant de la grève, et déclarait travailler sur la question le soir même. Le 27 octobre, le ministère de l’Intérieur a mandaté Didier Leschi, directeur général de l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration). Ce dernier a émis plusieurs propositions, qui n’ont pas satisfait les grévistes comme les associations sur place. Parmi elles : un logement systématique dans le reste du département, dans le département du Nord, mais pas à Calais, et la réalisation d’un diagnostic social pour chaque individu. Propositions difficilement réalisables d’un point de vue matériel et humain selon les associations travaillant auprès des personnes exilé.e.s, et qui n’ont pour autre but que d’éloigner les individus de Calais afin de les empêcher de traverser.
Le 4 novembre, Philippe cesse la grève de la faim tout en continuant à soutenir ses camarades, déclarant vouloir continuer le “combat autrement. […] Dès aujourd’hui, je reprends le chantier préalable à la mise en service, sur Calais, d’un nouvel abri hivernal à destination des personnes exilées les plus vulnérables”. Le 5 novembre, Didier Leschi annonce l’ouverture d’un « SAS » d’accueil des migrant.e.s, rue des Huttes, dans le nord-est industriel de Calais. Ce SAS, contenant 300 places (alors que le nombre de personnes exilé.e.s est estimé à 1,500) avait pour but d’accueillir les migrant.e.s le temps d’une demi-journée avant de les emmener pour ceux qui le souhaitent dans ces CAES (Centre d’accueil et d’examen des situations).
La trêve hivernale, commençant le 1er novembre, ne voit pas la fin des expulsions de lieux de vie. Tout d’abord envisagées tous les trois jours au lieu d’opérations quotidiennes, elles vont finalement reprendre un rythme plus soutenu dès le 12 novembre. Elles sont depuis conduites tous les deux jours. Les personnes bénéficiaient aussi avant le 12 novembre d’un temps de 45 minutes à compter de l’arrivée des forces de l’ordre afin de pouvoir prendre leurs effets personnels ainsi que leurs tentes hors de la zone visée par l’arrêté d’expulsion. Depuis cette même journée, les individus doivent quitter les lieux instantanément.
Le 10 novembre, Didier Leschi a demandé aux deux grévistes restants de cesser leur grève, estimant que l’Etat avait apporté des solutions. Le 17 novembre, après 38 jours de grève de la faim, Anaïs et Ludovic décident de mettre un terme à celle-ci. “Nous sommes fatigués et en colère. Nous ne sommes pas écoutés. Le dialogue est fermé” ont-ielles déclaré lors de la conférence de presse suivant l’annonce de la fin de leur action. Le même jour, le SAS créé moins de deux semaines plus tôt est fermé. L’Etat a justifié ce choix, estimant que des places pérennes ont été identifiées dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais.
Ces deux mouvements de grève de la faim se sont donc arrêtés suite à des promesses, non-tenues, de la part des Etats belges et français. Quelles conséquences et impacts ont eu les grèves de la faim pour les personnes sans-papiers à Bruxelles et pour les personnes exilées à Calais?
Conséquences et impacts des grèves de la faim à Bruxelles et à Calais
En Belgique, le combat continue.
Afin de mettre fin au système arbitraire de régularisation actuel, les collectifs de sans-papiers bruxellois ont décidé de déposer une proposition de loi pour une régularisation juste, humaine et respectueuse des droits fondamentaux et de la dignité des personnes. Ainsi la campagne In My Name fut créé, avec pour objectif de récolter le nombre de signatures suffisantes afin de déposer la loi d’initiative citoyenne au parlement fédéral. Grâce à la grande mobilisation des citoyens, les collectifs ont déposé ce projet de loi le 7 décembre 2021.
En effet pour l’instant, l’article de loi qui régit la régularisation est l’article 9 bis de la loi du 15 décembre 1980 relative à l’accès au territoire, au séjour, à l’établissement et à l’éloignement des étrangers (ci-après « la loi ») prévoit que « lors de circonstances exceptionnelles et à la condition que l’étranger dispose d’un document d’identité, l’autorisation de séjour peut être demandée auprès du bourgmestre de la localité où il séjourne, qui la transmettra au Ministre ou à son délégué ».
Les circonstances exceptionnelles évoquées dans l’article de loi ne sont ni définies, ni explicitées. L’utilisation de ces termes très généraux et très larges rendent les décisions de régularisation de l’Office des Etrangers très arbitraires. En effet, en l’absence de conditions claires et précises qui permettraient l’obtention d’une régularisation, l’Office des Etrangers a le champ libre pour décider si telle demande de régularisation sera acceptée ou pas. Les associations et avocat.e.s spécialisé.e.s en droit des étrangers en Belgique remarquent que le plus souvent, elles ne le sont pas.
Cet été, le secrétaire d’Etat Sammy Mahdi avait mentionné que les demandes de régularisation devaient faire valoir des éléments d’ancrage, de vulnérabilité, de séjour, qui permettrait l’obtention d’un permis de séjour. Cependant aujourd’hui force est de constater que ces éléments ne sont pas réellement pris en compte. A titre d’exemple, Nezha, marocaine de 52 ans, réside en Belgique depuis 2009. Elle parle couramment français et apprend le néerlandais. Cependant son dossier a été refusé.
Enfin, le 22 novembre 2021, cinq grévistes de la faim appuyés par la Ligue des droits humains et l’association Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Étrangers (CIRé) ont porté plainte contre l’Etat belge. Ils considèrent que leurs droits ont été violés dès lors que le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Sammy Mahdi n’a pas respecté l’accord conclu en juillet dernier.
Le tribunal civil de Bruxelles écoutera les plaidoiries des parties le lundi 2 février 2022 à 9h du matin. Les associations espèrent que la justice pourra contraindre le gouvernement et l’Office des Etrangers à respecter leurs engagements.
En attendant, des manifestations ont continué d’être organisées, notamment à Bruxelles le dimanche 3 octobre 2021 pour la régularisation des personnes sans papiers. Fin octobre, plusieurs décisions négatives de l’Office des étrangers sont parues, relançant la contestation des personnes sans papier et leur soutien.
Actuellement, plusieurs personnes continuent d’occuper l’église du Béguinage en guise de protestation. Des événements publics sont également organisés pour sensibiliser l’opinion publique et plusieurs organisations et avocats ont apporté leur soutien public aux personnes sans papier.
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A Calais, une impossibilité de construire un dialogue avec l’Etat mise en lumière.
La grève de la faim à Calais a permis de témoigner de la difficulté, pour ne pas dire l’impossibilité de créer un échange constructif avec l’Etat sur des questions touchant à la politique migratoire dans le Nord de la France. Didier Leschi, médiateur désigné par le pouvoir, répondant à une question quant au manque de neutralité dans ce dossier, affirmait n’agir qu’en qualité de “technicien”. Des solutions ont été trouvées selon lui mais l’application de celles-ci ont tourné court dès la fin de la grève. Associations et militant.e.s ont le sentiment d’avoir été trompé.e.s. Le gouvernement français à aucun moment n’a cherché à remettre en cause les fondements de sa politique : empêcher les personnes exilé.e.s de pouvoir se rendre au Royaume-Uni afin de pouvoir y demander l’asile.
Si la grève a eu pour objectif de répondre à des urgences à court-terme, ce sont bien des demandes plus profondes que les acteurs.trice.s en présence ont essayé de mettre en avant. La fin des accords du Touquet, des contrôles juxtaposés, et de façon plus large la fin de l’externalisation de la frontière britannique sur le sol français sont au cœur du combat asymétrique qui se joue entre les gouvernements des deux pays d’un côté, et les personnes exilées, les associations et les militant.e.s pour les droits humains de l’autre.
L’action menée pendant 38 jours a permis une médiatisation importante des drames qui se jouent dans le Nord de la France à la frontière avec le Royaume-Uni. Bien que les revendications n’aient pas été entendues par les autorités tant locales que nationales, elle a participé à créer un rapprochement entre les différentes associations situées à Calais, Grande-Synthe, et d’autres villes à la la frontière autour de demandes simples et réalistes, réalisables et nécessaires. Bien que l’Etat n’ait pas donné satisfactions à ces demandes, la période de la grève de la faim à Calais a représenté un moment fort dans un espace trop souvent marqué par des drames et de la violence quotidienne.
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Finalement, et malgré une forte mobilisation citoyenne recourant à des actions radicales, ni les politiques français, ni les politiques belges ne semblent adopter une position de changement à l’égard de ces situations de crise. Comme nous l’avons décrit, bien qu’un semblant de dialogue a été introduit entre les militant.e.s et les politiques, aucune solution de long terme n’a été envisagée, et les accords passés n’ont été, en fin de compte, pas respectés. Alors que faire face à cette impasse ? Les associations, militant.e.s, sans papiers continuent de leurs côtés à se mobiliser, à agir à leurs échelles pour pallier à ces situations de crise. Néanmoins, des avancées conséquentes ne peuvent être initiées que par les instances de pouvoir. Continuer à agir auprès des pouvoirs décisionnaires semble donc être une nécessité au risque de se confronter de nouveau à un mur mais qui à l’usure pourrait céder sous la pression populaire.
Marie, Alice, Pierre, Judith
Finissant tout juste mes études, en coopération et développement je suis volontaire pour la session 24 d’Echanges et Partenariats. Je suis envoyée par l’AITEC auprès d’Habitat et Participation à Bruxelles pour travailler sur la thématique du droit au logement et à la ville.
Au long de ces 5 mois, ma mission principale va être de mener un projet d’enquête portant sur l’accueil des personnes en exil au sein d’habitats collectifs.