Un rêve de gosse
On m’a toujours reproché d’être passif, de ne pas avoir de centre d’intérêt ou même d’être paresseux. Il est vrai que la sieste de 15 heures est un petit plaisir que je permets de faire de temps en temps. Il est vrai que j’ai souvent la tête ailleurs pendant que j’écoute de la musique avec mes écouteurs. Mais lorsque ma tête se trouve ailleurs elle se trouve en Palestine, et ça depuis petit. Les moments de guerre que j’ai vécu à 6 ans m’ont rapproché des enfants en Palestine qui voient leurs avenirs mis en danger. Perdre ma maison en 2006 suite au bombardement de l’armée Israélienne m’a rapproché des milliers de familles qui ont dû quitter leurs maisons suite à la colonisation. La différence est que j’ai des privilèges auxquels ces derniers n’ont pas accès. La différence est que j’avais la chance d’être rapatrié en Italie durant la guerre car mon pays n’est pas sous un siège depuis 2001. La différence est que j’ai la possibilité de m’installer n’importe où au Liban après avoir perdu ma maison, alors que les palestiniens se retrouvent à détruire leurs propres maisons et installer des tentes sur ces débris. Ainsi je profite de mes privilèges pour me mobiliser pour cette cause. Ainsi la colère que je retiens depuis mon jeune âge sera ma force durant ces 6 mois.
Mon article est beaucoup trop bref car je ne sais comment exprimer un rêve d’enfant de voir la Palestine libre. C’est pour cela que je vais écrire mon petit texte de rap. Acte de paresse ? Peut-être. Mais je profiterai de n’importe quelle plateforme pour me mobiliser à ma façon.
Un rêve de gosse c'est comme ça que je l'appelle quand je vois mon pays voisin dans tant de peines les cris des enfants ne sont pas de joie le flic Israélien n'avertit pas deux fois une balle en vrai peut éteindre des voix des voix qui ont dirait elles n'ont pas de poids sous les débris des immeubles y a des gens qui se noient et donc je me dis j'ai de la chance parfois Cette chance il serait bien de l'utiliser pour enlever leurs chargeurs et soigner des plaies faire tomber tous les murs et laisser circuler ah si l'on vivait tout le mal qu'ils font on serait peut être humains on arrêterait tout le goût de la liberté devrait être si doux mais pour la liberté y a leur sang qui coule
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