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Espagne / Droit à la ville /

La folie d’un marché sans principes.
25 mars 2012 par Alejandro

Une réunion de la plateforme des Affectés par l’hypothèque de Barcelone (PAH) à Barcelone.

Grâce aux amis du Repensar BonPastor, et à notre compagnon, Maribel, ex-membre d’ACS, on a pu connaître Ada Calau, de l’Observatori DESC et un des principales moteurs de la Plateforme des affectés pour l’hypothèque. La PAH a un blog qui est vraiment très active, spécialement pour organiser des résistances aux expulsions, mais qui a aussi plusieurs documents très utiles pour des personnes affectés et qui recevaient la première ordre d’expulsion.

À cause du boom immobilière, et de la pauvre gestion publique sur la question, la situation a l’Espagne est dramatique : plus des 5 millions des maisons vides, plus de 300.000 expulsés par ans, et une loi, la plus dure et injuste des pays du Nord.

Un des initiatives de la PAH est une Initiative Législative Populaire, une demande de changement de la loi d’expropriation et expulsion, pour garantie les minimum des droits. En deux semaines, l’initiative qui a eu une forte résistance du Congrès des disputés, pourra se présenter, s’ils arrivent à avoir 500.000 signatures. La PAH est une des plateformes les plus actives de Barcelone et Cataluyna. Ils sont dans plusieurs villes de l’Espagne, et dans plusieurs endroits, ils sont très liés au mouvement 15M et aux assemblés des quartiers promu par eux.

Toutes les vendredis soir, dans le local de la fédération des associations des quartiers de Barcelone, ils sont des réunions. On est allé pour voir comme s’organisaient. Il y avait plus de 60 personnes. Au début ils sont séparé en deux groupes, ceux qui arrivent par première fois, et ceux qui étaient en processus actives, soit de résistance, soit de négociation.

Pour les premières, les dynamisateurs (trois en total, jeunes, apparemment avec de formation académique), expliquaient tout le processus très lentement. Qui était la plateforme ? Qu’est qu’il faisait ? et qu’est ce qu’ils ne faisaient pas. Et ils sont commencé à expliquer les phases des expulsions : la première lettre, la négociation avec l’entité bancaire, etc. Au début ils sont demandé au gens dans quelle situation ils étaient ? il y avait des gens qui étaient en train de commencer a pas payer et voulaient savoir les conséquences. Il y avait des autres qui étaient en train de négocier avec les banques. « Attention -disaient les dynamisateurs-, payer un peu « de bonne volonté » c’est pour rien ! ». « Il faut bien lire les petites paroles ». Dans son discours il n’y avait pas idéologie, c’était plus tôt un pragmatisme, faire plus claire les choses.

La plus part des participants étaient des étrangers : latino-américaines surtout, et quelques magrébines. Petit a petit, les gens sont commencer à raconter ses histories : familles, chômages, et pas des solutions. Ils n’y avaient pas colère dans ses mots, plutôt résignation, préoccupation et peur.

Les dynamisateurs ont expliqué chaque phase, les possibilités, les attentions, et les décisions à pendre. « Attention avec les avocats ! il y a des gens qui profitent même de ces situations ». C’était terrible. Des affectés racontait aussi plusieurs exemples ou la banque ne voulait pas négocier, surtout dans le cas ou la valeur de la maison avait descendu.

En Espagne on a la loi la plus strict des pays du Nord. Aux État Unit, le crédit hypothécaire est avalé par la maison, pas par le prix de la maison. De cette façon, si on donne les clés de la maison, on n’a pas plus des dettes avec la banque. En l’Espagne, les banques jamais perdent…

Dans le deuxième groupe de la PAH, de ceux qui avaient quelque expérience, la dynamique était différente. Ada Calau modérait pendant les participants discutaient des cas précises. Les dialogues basculaient vers la proteste et l’indignation des affectés. Il y avait des représentants des membres de la PAH des villages et de la région. Ils racontés des cas précis ou la police avait exécuté des ordres d’expulsion ; ou des autres cas, ou la mobilisation citoyenne avait pu arrêter l’expulsion. Ils proposaient aussi des nouveaux appels.

L’appui populaire et les premiers jugements favorables à la dation en payement à l’Espagne –même avec l’accusation d’enrichissement illicite aux banques-, donnent d’espoir à ce mouvement populaire qui touche nombreux familles espagnoles, spécialement des immigrés.

Pour approfondir : http://afectadosporlahipoteca.wordp...




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