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Espagne / Droit à la ville /

La coopérative comme contrepouvoir face à la société spéculative.
25 mars 2012 par Alejandro

Visite à une coopérative de construction des années soixante à Barcelone.

Grâce à la visite du professeur de l’Université de Lyon, Yann Maury, politologue et chercheur sur des initiatives collectives et d’autogestion des logements à l’échelle européenne, on a pu rencontrer plusieurs expériences sur des coopératives des logements à Barcelone.

Avec son contacte, Daniel Roca, de la coopérative de construction Prohabitat 2000, on a visité la coopérative d’habitatges del Sagrat Cor de Jesús, une coopérative des années 60 et 70 dans le quartier de Pobla Nou à Barcelone. On a été reçu par les voisins, qu’avec ses 70 ans continuent à travailler pour le bien commun et les objectives de la coopérative. « Il faut penser que les principes coopératives des coopératives sont confrontés au système capitaliste » nous disent.

Joan, le président de la coopérative nous parlait d’une façon très claire. « L’objective d’accès au logement est finis. Maintenant on pense à une rénovation, on a un capital accumulé grâce aux espaces communs, qu’on doit bien utiliser ». Ils se considèrent comme une entreprise. Pendant la construction chaque associé devait payer une quantité. Après les revenues provenaient des locaux commerciaux propriété de la coopérative (89 au totale).

« La coopérative est un contrepouvoir face à la société spéculative » ; « les coopératives ont été pendant la post-guerre un moyen d’accès au logement, mais ils ont fait parti du système, en accorde avec la banque et les familles. Avant la guerre civile, les logements au régime de loyer était beaucoup plus fort. »

À ce moment, il y a 800 associés, de 1200 logements. Avec la mort des voisins, il y a quelques unes qui sont vendu leur logement. « Les nouvelles générations ont pas intéressés au principes coopératives. Etre associé signifie droits et obligations. Et les nouveaux propriétaires ne veulent pas s’engager avec les obligations » « Parler de coopératisme, n’est pas parler que de logement. Vraiment, les coopératives de logements sont une exception. S’il n’y a pas d’emploi ou de l’économie, la coopérative est destiné à s’arrêter. » « Les besoins réunissent et les idées séparent » nous disait Sébastian, le président de la communauté. Pour lui, le moment historique était différent. « La coopérative a été crée au moment ou il y avait vraiment une besoin des logements très forte. Beaucoup des personnes habitaient ensemble dans des petits appartements. Il y avait toujours quelqu’un de la famille en Europe, travaillant et gardant de l’argent. »

« Les communautés des coopératives étaient très liée à l’Église. Chaque quartier avait un, et c’était là-bas qu’on faisait les réunions ». « Les associés apportaient des heures de travail, et les blocs des logements sont fait progressivement ». « Ici, tout le monde voulait avoir un appartement en propriété. On est différente de l’Europe ». « Aujourd’hui il y a la mentalité que l’Administration public doit répondre pour les droits politiques. Avant, les droits politiques n’étaient pas garantis ».

« Au moment, le prix du marché était de 680.000 pesetas pour l’appartement (4500 euros), et avec la coopérative c’était la moitié. » « Les résultats ont été très positives ». « Les caisses des épargnes donnaient les crédits hypothécaires, et les pourcentages des intérêts étaient contrôlé par l’état. »

« Avant les partis politiques manipulaient les associations des voisins parce qu’il y avait des besoins bien marqués. Maintenant, il n’y a pas pour quoi protester, et ils n’ont pas la légitimé pour faire ça ». Pour Joan, même si les besoins étaient nécessaires, les groupes organisés avaient besoins des leaders qui avaient les idées, l’idéologie très claire. « Les coopératives ont des valeurs, comme la fraternité, la solidarité ou la non spéculation économique. »

Pour approfondir : http://www.prohabitat2000.es/




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