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Brésil / Mobilisations citoyennes /

Partage d’expériences entre mouvements d’occupation à Porto Alegre
4 février 2012 par Juliette

Profitant de l’invitation au Forum Social Thématique (FST) de Porto Alegre, plusieurs membres de divers mouvements d’occupation (Occupy Wall Street, Occupy London, Occupy Athens) sont allés à la rencontre des occupy locaux, « Ocupa POA ».

_ A Porto Alegre, le mouvement d’occupation a commencé à prendre forme en novembre dernier, et le campement actuel devant l’assemblée législative (qui fait suite à un premier) dure depuis 38 jours. Les occupants nous expliquent que ces campements existent dans les principales villes du pays (Brasilia, Rio de Janeiro, Sao Paulo), pourtant le mouvement reste peu considéré par les mouvements sociaux traditionnels. Ainsi, alors que des mouvements d’occupation du monde entier ont été invités par les organisateurs du FST, ces derniers ne se sont pas adressés aux brésiliens.

Une des occupantes, qui vient de Brasilia, tâche de contextualiser les conditions d’émergence du mouvement au Brésil, et commence par rappeler que le Brésil, à la différence de la plupart des pays connaissant des mouvements similaires, n’est pas en crise économique. Pourtant le pays a choisi de s’aligner sur le modèle de développement dominant, accusant les mêmes conséquences que partout ailleurs : prédation et destruction de la nature, accroissement des inégalités. Aussi, selon les occupants, la question environnementale occupe une place centrale au sein de leurs revendications, en ce qu’elle remet en cause ce même modèle de développement. À Brasilia, le mouvement d’occupation s’est engagé sur plusieurs luttes : contre le barrage de Belo Monte, contre le nouveau Code Forêstier.

D’autres sujets sont venus alimenter la conversation : la question raciale et sociale (sous représentation de certaines classes sociales et couleurs de peau), mais aussi la question de genre, ou encore,dans un autre registre, celle des formes d’actions et du rapport aux forces de l’ordre. Autant de questions que les mouvements doivent aborder, et auxquelles ils essaient d’apporter des réponses à leur façon, dans un cadre collectif aspirant à l’horizontalité, nourri des expériences et des propositions des individus le composant.




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