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Roumanie / Travailleurs migrants saisonniers et agriculture paysanne /

Daïka : En route pour les Balkans
2 janvier 2012 par Annalise

Daïka part en Roumanie pour travailler sur la théme pour les droits des travailleurs migrants saisonniers et l’agriculture paysanne.

Daïka, c’est un beau prénom, ça vient d’où ? Des Comores, d’où est originaire mon père. Ça signifie « ange » (elle rit)… Je suis également Italo-Belge du côté de ma mère et née en France… un héritage multiculturel en somme…(elle sourit)

Pourrais-tu nous dire d’où tu viens et qui es-tu ? Je suis originaire de Lyon et j’ai pas mal vadrouillé avant de m’installer il y a un an dans une petite maison en pierres au beau milieu des vignes du Beaujolais. C’est un endroit que j’aime particulièrement, très apaisant et qui me permet de faire de la musique tranquillement (accordéon, violon, chant). J’aime également beaucoup lire, observer les chats qui ont élus domicile chez moi, et mettre les mains dans la terre pour m’occuper de mes plantes et de mon potager (elle sourit). Autant dire que c’est tout l’inverse de l’oppression du rythme parisien (elle rit). En dehors de ces temps solitaires, je bois du vin dans les caves des copains, et je travaille dans le social. Après des études par correspondance en histoire et en anthropologie, j’ai fait une formation d’éducatrice spécialisée. Passionnée par l’incroyable diversité des cultures, j’ai récemment repris des études en anthropo. Un rêve qui me suit depuis un moment me suggère de me former clown et de poursuivre autant que faire se peut la musique.

Quelles aspirations t’ont menée jusqu’ici ? Un intérêt particulier pour la Roumanie que j’ai eu l’occasion de visiter en 2003 et où j’ai rencontré des personnes extrêmement chaleureuses et intéressantes, une langue splendide et des montagnes envoûtantes. J’ai quelques années après ce voyage eu l’occasion de travailler en tant qu’éducatrice auprès de familles Roms, de Roumanie et d’ex-Yougoslavie, en France, ce qui m’a d’autant plus rapprochée de ce pays, et interrogée quant aux réalités sociales et économiques de ces proches voisins.

Echanges & Partenariats recherchait quelqu’un parlant roumain dans le cadre d’une mission portant sur les droits des travailleurs migrants saisonniers et l’agriculture paysanne. Delphine qui part également en mission sur la même thématique mais en Espagne, m’a appelée pour m’en parler. Nous avons été en collocation pendant un an sur Lille et nous sommes devenues très bonnes amies après cette belle aventure humaine. Nous abordions souvent les questions des droits des migrants de par mon boulot, et elle connaissait également mon attrait pour la Roumanie que je viens de présenter…et me voici ! (elle rit)

Quelques mots sur ta mission ? Je pars avec la Confédération Paysanne. Sur place, je m’installerais prés de Bucarest et poursuivrais le travail effectué par Sylvie, la volontaire qui est partie l’an dernier sur la même thématique. Les thématiques principales de travail sont d’une part, l’agriculture paysanne, thème central des luttes menées par la Confédération Paysanne et Via Campesina, et la dégradation de cette agriculture directement liée aux politiques agricoles néolibérales ; d’autre part, la défense des droits des travailleurs migrants saisonniers, victimes directes de l’intensification de la production agricole. Cette mission a pour but de faire un état des lieux de la situation et d’élargir le réseau de solidarité.

Quels sont tes objectifs personnels dans cette mission ? J’aimerais améliorer ma compétence en langue roumaine et découvrir la Roumanie de l’intérieur, spécifiquement au travers du regard des travailleurs de la terre. Je voudrais avoir du temps pour la musique aussi…

Quelles sont les dictons ou les valeurs qui te guident ?

« La seule révolution possible, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors ».Georges Brassens




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