Rencontres d’été 2025, Plouha

Salut ! Aujourd’hui je vais vous faire un petit récap de ma semaine à Plouha, en Bretagne, dans le cadre de la formation d’été du DAL. Cette formation a lieu tous les étés depuis la fin des années 90. Elle réunit les différents comités du DAL pour se former autour des questions du logement. On se forme autour de plusieurs ateliers dont des ateliers juridiques, d’autres sur les politiques du logement et des mises en situation.

J’avais très hâte d’assister à cette formation ! Première raison : ça sortait un peu du cadre ordinaire de ma mission donc c’était assez excitant. Puis j’étais assez intriguée par tout ce que je pouvais apprendre durant la formation. Et surtout j’avais un peu l’impression d’aller en colonie de vacances. Je m’y suis rendue avec un groupe d’une vingtaine de personnes par train puis on a pris un car de Saint-Brieuc à Plouha. J’étais accompagnée en plus de ma coéquipière D. (hihi) : ancienne stagiaire du COPAF. Puis l’ambiance générale faisait finalement très colonie de vacances : des tenues décontractées (pas de prise de tête quotidienne par rapport à l’élaboration poussée d’une tenue chic choc), des familles, des chambres et sanitaires collectifs, une cantine et une énorme cour avec un terrain de foot où pas mal de matchs spectaculaires ont eu lieu.

J’avoue…plus le jeudi approchait…plus le stress montait… Pourquoi ? Parce que je devais animer un atelier avec D. et mon autre coéquiper O., ancien volontaire du COPAF sur l’état actuel des foyers de travailleurs migrants au nom du COPAF. Non vraiment c’était difficile. Plus ça approchait, plus je pensais à ça. J’avais beaucoup d’appréhension. Dites-vous que le matin-même je suis tombée malade. Bon c’est passé après quelques heures, mais c’est fou comment le corps et l’esprit sont connectés ! Mais bon au final ça s’est bien passé ! Dieu merci. On a commencé par une brève introduction pour expliquer dans quel contexte sont apparus les foyers de travailleurs migrants, présenter le COPAF et les enjeux actuels. Puis on a projeté un court film sur le sujet, réalisé par le président du COPAF, M.H, et on a fini sur un temps de questions-réponses.

Le format que j’ai le plus apprécié durant les ateliers étaient celui où il y avait de réelles interactions entre les intervenants et les participants. Un atelier qui m’a marqué par exemple, intitulé « Lutter contre les idées d’extrême droite » s’est organisé autour d’un tour de table où chaque participant devait dire quelques mots par rapport au racisme ou à l’extrême-droite, une idée par rapport au sujet quoi. Ce qui était intéressant c’est que chacun apportait une perspective assez différente par rapport aux sujet. Comme un ancien étudiant en sociologie, qui a abordé le sujet du racisme de ce point de vue là. D’autres, dont moi, ont abordé la question en se basant vraiment sur des expériences personnelles, du quotidien. C’était assez stimulant comme échange, la parole était très libre, il n’y avait pas de bonne ou mauvaise réponse. Chacun exprimait ce qui lui venait en tête.

Durant cette semaine, de belles routines se sont installées. Mon petit plaisir c’était d’aller tester les kouign-amann de chaque boulangerie qui se trouvaient dans le quartier avec des amies. Ou aller à la plage presque tous les soirs avec différentes équipes. Les vues étaient incroyables !

Kouign-Amann un peu flou mais doux
Plage Bonaparte, Plouha

Ce qui m’a marqué aussi pendant cette semaine c’était la bienveillance générale du collectif. Tout le monde était ouvert aux autres. Le fait de partager tous nos repas, prendre nos pauses ensemble et sortir ensemble nous a vraiment rapproché.

Bref voili voilou pour mon petit résumé de cette semaine !